LE CAP KALIAKRA - AU BORD DE LA MER NOIRE


Le cap Kaliakra 


 
D’un décor exceptionnel, le cap de Kaliakra est non seulement un captivant site archéologique, mais également une réserve naturelle hors du commun. Situé au nord-est de la Bulgarie sur la mer Noire, il représente l’un des plus ravissants endroits du littoral. Visitez cette falaise unique, car elle est idéale pour les campings, les randonnées, les pique-niques et l’observation des oiseaux et des espèces sous-marines. Très apprécié des visiteurs, il abrite de douloureuses légendes. Autrefois habité par les tribus de Tirisi, ce magnifique cap conserve les traces de plusieurs civilisations, une chapelle et une fortification. Saisissez cette opportunité unique de découvrir tant d’attractions. Allons-y donc !


Le cap Kaliakra est un cap dans la région de Dobroudja du Sud sur la côte nord de la mer Noire bulgare. Il se termine par un promontoire long et étroit situé à 60 km au nord-est de Varna. Extrémité sud-est du plateau dobroudgéen, il est constitué de bancs calcaires horizontaux du Miocène sarmatien, fortement roussis d'oxyde de fer, dont la résistance à l'érosion forme un promontoire qui s'avance vers le sud dans la mer Noire. La côte est escarpée avec des falaises verticales atteignant 70 mètres (230 pieds) jusqu’à la mer. Comme la plus grande partie du plateau dobroudgéen, le promontoire, à l'exception de son extrémité, est recouvert de lœss déposé pendant la glaciation würmienne.

C'est un site fortifié thrace, appelé Tirizis, puis à l'époque byzantine Kali Akra, qui signifie en grec bon promontoire (dans le sens de "bon abri" contre les vents du nord-est). Il se distingue par les différentes fortifications des époques hellénistique et byzantine. Au xive siècle, le despotat de Dobroudja éleva ici sa capitale, avec citernes, donjon, ville et fortifications (ainsi qu'un embarcadère en contrebas où les marchands italiens de Gênes avaient ouvert un comptoir). Dans les grottes de la falaise, des moines avaient établi leurs ermitages.

En 1396, la cité fut assiégée par les Turcs ottomans mais résista, grâce à l'intervention des Voïvodes valaques, mais en 1421 elle fut à nouveau longuement assiégée, et en fin de compte prise. La légende raconte que 40 jeunes filles préférèrent se jeter du haut de la falaise dans la Mer Noire, plutôt que de tomber aux mains des vainqueurs.

Les Turcs transformèrent la principale église en mosquée. En 1444 une croisade contre les Turcs fut organisée pour délivrer la région, par le roi de Pologne Ladislas III, les Français commandés par Césarini, les Hongrois et les Roumains, conduits par Iancou de Hunedoaravoïvode de Transylvanie et par Vlad Dracul, voïvode de Valachie (dont le nom a été utilisé au xixe siècle par Bram Stoker pour créer le personnage de "Dracula"). Mais l'expédition échoua : les Croisés furent battus par le sultan Murat II et le roi Ladislas III fut tué à la bataille de Varna le . Les citernes ayant été détruites durant ce conflit, la cité tomba en ruines et l'est restée.

Pendant la guerre russo-turque de 1787-1792, les flottes ottomane et russe s'y affrontèrent lors de la bataille du cap Kaliakra (en) le . Pendant la Première Guerre balkanique, les flottes bulgare et ottomane s'affrontèrent lors de la seconde bataille de Kaliakra le .

Une chapelle dédiée à saint Nicolas, patron des marins chez les orthodoxes des Balkans, y rappelle une légende, selon laquelle le saint fuyant les Turcs aurait demandé de l'aide à Dieu qui aurait créé la péninsule. Un fanal y a également fonctionné.

Ce n'est qu'après 1950 que le site fut à nouveau occupé, par les gardiens du phare et du radar militaire du Pacte de Varsovie (aujourd'hui de l'OTAN) auxquels se sont joints depuis une vingtaine d'années ceux du Musée archéologique et quelques commerçants. Des archéologues et des naturalistes y travaillent régulièrement.

Le cap de Kaliakra vous donnera l’occasion de visiter une réserve exceptionnelle avec une biodiversité remarquable. Elle s’étend sur 714 hectares. Ses espèces végétales et sa faune lui confèrent une beauté incomparable. Vous y serez fasciné ! Que vous soyez naturalistes, ornithologues ou botaniques, vous y trouverez votre compte. De ravissantes fleurs aux mille et une couleurs vous souhaiteront la bienvenue ! Ses espèces ornithologiques ne manqueront pas de vous surprendre. Vous y trouverez également des insectes. Quelques mammifères aquatiques tels que les dauphins se font aussi enregistrer. Ne le manquez sous aucun prétexte.




 Au cap de Kaliakra, plusieurs légendes vous seront racontées : elles peuvent être excitantes ou effrayantes et sont fondées sur les envahisseurs turcs. Selon l’une d’elles, le saint Nicolas aurait tenté d’échapper aux attaques des Turcs en vain. Dans sa fuite, il se fait rattraper sur le fameux cap de Kaliakra et se mettait à implorer l’aide de Dieu. Pour exaucer sa prière, Dieu lui fit ce promontoire pour empêcher les méchants envahisseurs d’y avoir accès. Vous y verrez une chapelle dédiée au Saint en question. Selon la seconde légende, la couleur rouge des falaises serait le sang des 40 jeunes vierges qui se sont jetées du haut de la falaise en fuyant le sort que leur réservaient les Turcs.

Visiter le cap de Kaliakra vous laissera d’agréables souvenirs, car vous y ferez d’une pierre deux coups. Vous vous promènerez non seulement sur la magnifique falaise, vous profiterez des vues sur la mer Noire, de sa fraîcheur relaxante et de son calme imperturbable tout en contemplant le spectacle des oiseaux. Les couples y seront seuls au monde ! De sa couleur unique, ce vaste et interminable liquide vous fascinera ! Les vues y sont imprenables et vous apprécierez y faire des séances photo.

Dans le village de Dobroudja, non loin du sensationnel cap de Kaliakra, se trouve un petit musée qui fera battre votre cœur. Il est rempli d’objets artistiques. Visitez-le, et vous y apprendrez certainement plus sur ses fameuses légendes, sur l’histoire de la domination des Turcs, sur la conversion des habitants en islam. Vous y verrez de tout ! Il est à la fois un musée d’histoire et d’art. En définitive, le cap de Kaliakra vous émerveillera au-delà des mots, vous ne pourrez que l’aimer, car vous y serez subjugué !

En 1931, la région se trouvant sous domination roumaine, le biologiste et océanographe Grigore Antipa, élève d'Ernst Haeckel (le fondateur de l'écologie), fit classer 714 hectares en réserve naturelle et ouvrit, à quelques kilomètres du village de Balgarevo, une station de recherches marines. La réserve abritait alors les derniers phoques-moines à ventre blanc de la Mer Noire (Monachus monachus albiventer). Devenues bulgares en 1940, la réserve et la station de recherches furent placées en 1941 sous l'égide de l'Institut des ressources halieutiques de Varna, et de l'Académie bulgare des sciences. Mais la guerre puis le régime communiste survinrent, et dans les années suivantes, les phoques-moines furent tous chassés par les pêcheurs affamés, tandis que la zone devint le domaine de l'armée et des garde-côtes du Pacte de Varsovie, et ne fut plus aussi accessible aux scientifiques, soumis aux autorisations des militaires. Dans les années 1950, la station de recherches marines devint une petite caserne, puis tomba en ruines. Grâce à la « détente », la réserve reprit vie surtout à partir des années 1980, et les nombreuses espèces endémiques de fleurs, d'insectes et d'oiseaux attirèrent des visiteurs de toute l'Europe, de plus en plus nombreux.





Source : Wikipédia 


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